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Le jardin d'une paresseuse : paillage automnal

La plupart de mes voisins pratiquent une méthode très répandue : ils retournent le sol pour que le gel brise les mottes. Ce travail de "labour" est surtout efficace si le terrain est argileux. Dans le cas contraire, c'est inutile.
D'autre part, retourner la terre signifie bouleverser la vie du sol. Le contraire de ce que je veux.
Et en plus c'est fatiguant. Alors non, je ne retournerai pas le terrain !!

Une autre technique, en vogue ces derniers temps, consiste au contraire à protéger le sol avec un paillage épais. Le principe est simple : il suffit de rassembler un maximum de matière végétale et de l'étaler sur les parcelles nues avant l'hiver. Ce paillis s'installe également au pied des vivaces et bisannuelles qui restent en terre. Vous pouvez utiliser différentes sources de matière végétale :

  • déchets du jardin : compost, plants de légumes ou de fleurs arrachés, tailles de haies broyées, ...
  • Autres sources : fumier, son de céréales, cartons (attention à l'encre et à la colle), ...

 Les avantages sont nombreux :

Le jardin d'une paresseuse : paillage automnal

  • Protéger le sol des pluies battantes : le paillis évite la formation de croûte en  surface et limite l'érosion du sol.
  • Protéger du froid : les feuilles mortes sont un très bon isolant. Une couche  épaisse au pied des vivaces protègera leurs racines et permettra une meilleure reprise au printemps.
  • Favoriser la vie du sol : sous la couche de paillis, la terre ne gèle pas et la vie peut ainsi se maintenir. Par exemple les vers de terre resteront en surface au lieu de s'enfoncer pour éviter le gel.
  • Fertiliser le sol : en se décomposant, votre couche de paillis fournit une matière organique riche qui viendra enrichir votre sol. Une coup de griffe au printemps sera suffisant pour enfouir les déchets restants.
  • Améliorer la structure du sol : en enrichissant votre terre et en favorisant le maintien de tout un tas de bestioles, le paillis entraine une modification sensible de la structure du sol. Les terrains argileux deviennent plus aérés, plus souples, et donc plus faciles à travailler.


Et tous ces avantages, sans se casser le dos sur une bêche !

J'ai commencé à tester cette technique l'an dernier et je suis convaincue. Au printemps, j'ai vraiment pu faire la différence entre les parcelles qui étaient paillées et celles qui ne l'étaient pas. C'est tellement bien que cette année, j'en ai mis partout où le terrain est libre. J'ai aussi couvert les oeillets, gueules de loup, roses trémières....

Mon mélange perso, en couches épaisses : compost, puis feuilles mortes et enfin déchets du jardin. Vous pouvez aussi remplecer le compost par du fumier pour les parcelles qui accueilleront les gourmandes l'année prochaine (choux, pommes de terre, tomates, aubergines...)

Il existe une autre technique qui consiste à semer des engrais verts. Je n'en parle pas pour le moment, pour deux raisons : d'abord parce que je n'en ai pas mis cette année, et ensuite parce qu'à présent, il est trop tard pour en semer.

Si vous n'êtes pas encore convaincu de l'utilité du paillage, faites un tour sur l'excellent blog de loïc Vauclin. Il y consacre un article aux bienfaits du paillage.

 


Dans votre jardin, vous paillez ou vous retourner le sol ? Ou bien vous avez une autre technique, racontez ?
Est-ce que ça vous plairait une rubrique de jardin pour paresseux ?

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