Dans mon dernier article, je me posais la question qui revient assez régulièrement pour un jardinier débutant : « je mets quoi après … ? » Il suffit de faire un tour sur les forums spécialisé pour se rendre compte que la réponse n’est pas évidente pour tout le monde.

Personnellement, je me trouve encore désemparée quand je réfléchi à l’avenir de mes parcelles. Je voudrais profiter de la réflexion que je suis obligée de faire en ce moment pour clarifier avec vous les principes de « Rotation des cultures » et de « Bons voisinages au potager »

Ne craignez pas un cours théorique avec démonstration brillante, je suis une nullarde de la rotation. Je crois même que je me lance dans cette série d’articles avec l’espoir secret qu’un de mes visiteurs sera dans le même cas.
Pitié, dites-moi que je ne suis pas seule !!

Je pourrais me décourager et installer mon potager comme je veux, sans me soucier de l'avenir. Mais je sais que si ces principes existent, c’est qu’ils présentent des avantages qui méritent qu’on se creuse un peu la cervelle.

Rotation des cultures au potager :

• Freine la propagation des maladies et des nuisibles (les doryphores ne trouvent pas les pommes de terre directement en sortant le nez de la terre)
• Evite l’épuisement des ressources du sol
• Contrôle la croissance des mauvaises herbes
• Améliore la structure du sol

Les bons voisinages au potager :
Certaines plantes ont la particularité de faire fuir les parasites d’une autre, d'autres éloignent les maladies ou apportent des conditions de cultures favorables. Il est ainsi possible de limiter les traitements, l’arrosage ou les apports d’engrais en installant ensemble les cultures « amies ».
De même, connaître les "plantes qui ne s'aiment pas" évite bien des déceptions.

Maîtriser ces deux principes devrait ainsi favoriser l’installation à long terme de cultures saines et performantes tout en limitant l’utilisation d'engrais et pesticides.

A suivre : les bases de la rotation (ça se corse mais pas encore trop)