• JARDIN ET VIE PROFESSIONNELLE

    Rosier en fleur MaiL’archétype du jardinier, presque une caricature, est une personne à la retraite, possédant un jardin à proximité de sa maison, sans autre souci que de savoir le temps qu’il fera demain.

    Alors que les valeurs de naturel et d'alimentation saine reviennent en force, on se demande pourquoi cette image reste si bien ancrée.

    Je viens de réaliser, douloureusement. Quand j’ai pris mon potager, je pensais avoir le temps de m’en occuper.C'était oublier que j'ai un travail.

      

    Je me disais : un peu le soir, après le travail, un peu plus longtemps le week-end, ce ne sera pas parfait, mais si je suis raisonnable, ça ne posera pas de problème". Je fais toujours très attention à la quantité de mes semis et plantations, mais une vie professionnelle peut vite déborder sur le temps libre, et user l’énergie, jusqu’à nous rendre incapable d’autre chose que de vous jeter sur un canapé.

    Depuis mon retour de congé, je n’ai pu voir mon jardin que 2h par semaine, à peine plus le week-end. Si je n’ai pas écrit sur ce blog, ce n’est pas un oubli de ma part ou un abandon. Je n’avais presque plus de temps pour moi.

    Quand je vais au potager, je m’attends toujours à retrouver un pré. Heureusement, les adventices ne sont pas trop envahissantes. Mais les plantes poussent presque seules, sans que j’ai le temps de remarquer leur évolution, ni que je puisse corriger les erreurs.

    La question se pose de savoir si je peux continuer à entretenir ce potager. Pourtant, il est devenu agréable ces derniers jours car tout prend de la hauteur et le plan commence à se dessiner. Forcément différent de ce que j’avais prévu. Parce que j’ai acheté plus de pommes de terre que prévu, que les soucis se sont ressemé seuls, que je ne pouvais pas laisser passer une affaire sur des œillets, ou encore parce qu’un chêne a décidé de germer là ou moi je voulais mettre un pied de courgette.

     

    Je vais essayer de faire quelques effort pour entretenir le potager (et ce blog). Mais il faut que j’envisage la suite : est-ce que je serais en mesure de poursuivre tout au long de la saison ?

     

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